François Bayrou donne raison au MoDem du Nord Pas-de-Calais
Invité du grand Jury RTL / Le Figaro / LCI, François Bayrou a ce jour affirmé qu'il donnait raison au MoDem du Nord Pas-de-Calais dans son récent appel au boycott vis-à-vis des stations Total.
"Nous manquons de politique industrielle", a entre autres affirmé avec force notre Béarnais. Et ces mots me plaisent. Non pas dans le sens du triste constat qu'ils augurent, mais dans le sens de l'espoir qu'ils suscitent.
Car effectivement, je crois que ce qui nous manque le plus en France aujourd'hui, c'est bien une politique industrielle. Il est très facile d'aider les entreprises via des mesures telles que la défiscalisation des heures supplémentaires, et cela n'est pas forcément une mauvaise idée d'ailleurs, reconnaissons-le. C'est une des mesures du "paquet fiscal" qui est peut-être la moins critiquable, car visant à "corriger" cette absurdité que constitue les 35 heures. Mais il ne s'agit que d'un pansement digne de la médecine de guerre, ni plus ni moins. Car ce qui manque le plus en France, avant même de parler d'emplois qui ne sont que la conséquence de celle-ci, c'est bien une politique industrielle digne de ce nom.
Comment peut-on en effet survivre en se réfugiant dans des niches de haute technologie que constituent le TGV, les avions Airbus, les satellites? La production partielle ou totale de ceux-ci étant sans doute amenée à être délocalisée à court ou moyen terme.
La "machine à laver" citée en exemple par F. Bayrou pourra peut-être prêter certains à sourire... Qu'ils sourient donc si ça les amuse! Car si ça les amuse eux, ça n'amuse pas forcément tout le monde... Tout le monde en France ne peut pas être consultant en organisation ou en marketing. C'est une réalité. Si tout le monde essaye de devenir plombier ou serrurier, cette niche deviendra également bientôt une impasse, car l'offre risque de devenir bien supérieure à la demande.
Ne nous trompons pas de combat. Certains, que je n'ai même pas envie de citer, ne pensent qu'à une chose: l'organisation interne du MoDem. Il paraît même que Corinne Lepage ne cesse de torpiller François Bayrou: libre à elle et libre à ceux qui la suivent dans une entreprise de destruction que nul ne pourra jamais justifier. Personnellement, je n'en ai rien à cirer de ces gamineries.
Moi, ce qui m'intéresse, ce sont les perspectives concrètes que nous offrirait une gouvernance "MoDem" dans notre pays, ou plus humblement dans ma région.
L'un des thèmes centraux du programme du MoDem NPDC est celui de la relocalisation industrielle dans une région fortement sinistrée par le chômage. La problématique Total ne doit pas être traitée après les Régionales: depuis des mois, la direction de Total a essayé d'obtenir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. C'est particulièrement maladroit, ça entraîne le blocage national et sans doute aussi la pénurie de carburant à laquelle nous aurons à faire face d'ici quelques jours. Tout ça pour quoi? Pour la poussière à l'échelon national que représente à peine 800 suppressions d'emploi à Dunkerque? Non, pour un symbole. Pour la lutte contre une certaine forme de capitalisme financier irresponsable, qui prend les personnes pour des marchandises qu'on peut jeter du jour au lendemain à la poubelle tels de simples mouchoirs en papier. Désormais, tous les engrenages ont été mis en place chez les salariés de Total. L'appel au boycott des stations Total lancée par O. Henno, qui constituait une moindre mesure dans l'arsenal destiné à faire plier Total (car Total malgré sa puissance financière pliera, croyez-moi), n'est même plus nécessaire - sauf à vouloir simplement apaiser une situation qui échappe à tout contrôle -.
Bientôt, il n'y aura plus d'essence dans les stations-service. Soyez-en tous conscients.
"Nous manquons de politique industrielle", a entre autres affirmé avec force notre Béarnais. Et ces mots me plaisent. Non pas dans le sens du triste constat qu'ils augurent, mais dans le sens de l'espoir qu'ils suscitent.
Car effectivement, je crois que ce qui nous manque le plus en France aujourd'hui, c'est bien une politique industrielle. Il est très facile d'aider les entreprises via des mesures telles que la défiscalisation des heures supplémentaires, et cela n'est pas forcément une mauvaise idée d'ailleurs, reconnaissons-le. C'est une des mesures du "paquet fiscal" qui est peut-être la moins critiquable, car visant à "corriger" cette absurdité que constitue les 35 heures. Mais il ne s'agit que d'un pansement digne de la médecine de guerre, ni plus ni moins. Car ce qui manque le plus en France, avant même de parler d'emplois qui ne sont que la conséquence de celle-ci, c'est bien une politique industrielle digne de ce nom.
Comment peut-on en effet survivre en se réfugiant dans des niches de haute technologie que constituent le TGV, les avions Airbus, les satellites? La production partielle ou totale de ceux-ci étant sans doute amenée à être délocalisée à court ou moyen terme.
La "machine à laver" citée en exemple par F. Bayrou pourra peut-être prêter certains à sourire... Qu'ils sourient donc si ça les amuse! Car si ça les amuse eux, ça n'amuse pas forcément tout le monde... Tout le monde en France ne peut pas être consultant en organisation ou en marketing. C'est une réalité. Si tout le monde essaye de devenir plombier ou serrurier, cette niche deviendra également bientôt une impasse, car l'offre risque de devenir bien supérieure à la demande.
Ne nous trompons pas de combat. Certains, que je n'ai même pas envie de citer, ne pensent qu'à une chose: l'organisation interne du MoDem. Il paraît même que Corinne Lepage ne cesse de torpiller François Bayrou: libre à elle et libre à ceux qui la suivent dans une entreprise de destruction que nul ne pourra jamais justifier. Personnellement, je n'en ai rien à cirer de ces gamineries.
Moi, ce qui m'intéresse, ce sont les perspectives concrètes que nous offrirait une gouvernance "MoDem" dans notre pays, ou plus humblement dans ma région.
L'un des thèmes centraux du programme du MoDem NPDC est celui de la relocalisation industrielle dans une région fortement sinistrée par le chômage. La problématique Total ne doit pas être traitée après les Régionales: depuis des mois, la direction de Total a essayé d'obtenir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. C'est particulièrement maladroit, ça entraîne le blocage national et sans doute aussi la pénurie de carburant à laquelle nous aurons à faire face d'ici quelques jours. Tout ça pour quoi? Pour la poussière à l'échelon national que représente à peine 800 suppressions d'emploi à Dunkerque? Non, pour un symbole. Pour la lutte contre une certaine forme de capitalisme financier irresponsable, qui prend les personnes pour des marchandises qu'on peut jeter du jour au lendemain à la poubelle tels de simples mouchoirs en papier. Désormais, tous les engrenages ont été mis en place chez les salariés de Total. L'appel au boycott des stations Total lancée par O. Henno, qui constituait une moindre mesure dans l'arsenal destiné à faire plier Total (car Total malgré sa puissance financière pliera, croyez-moi), n'est même plus nécessaire - sauf à vouloir simplement apaiser une situation qui échappe à tout contrôle -.
Bientôt, il n'y aura plus d'essence dans les stations-service. Soyez-en tous conscients.