Les Universités de Rentrée du MoDem
Elles se tiennent en ce moment même à la Grande Motte. Je n'en suis pas. Parce que c'est trop loin tout simplement, et aussi parce que je ne suis pas sûr que contrairement à la "fête de l'Humanité" où je suis allé plusieurs fois, il y ait des vendeurs de sandwichs à l'andouillette ou aux merguez ou des concerts gratuits une fois payé le droit d'entrée.
Je garde un triste souvenir du congrès de Villepinte: se taper 200 km en voiture, puis faire la queue pendant près d'une heure avant de pouvoir réellement y entrer, même en étant arrivé relativement tôt. Tout ça pourquoi? Pour avoir un droit de vote sur les statuts du parti. J'avais payé pour un repas le midi? Lorsque j'ai voulu me servir, il n'y en avait plus. Alors en tout et pour tout, j'ai dû me contenter d'un paquet de chips que je n'ai même pas pu troquer contre mon ticket repas. Rhédibitoire pour moi...
Ces grandes célébrations me sont clairement indigestes (hors fête de l'Humanité, ou mieux encore le Salon de l'Agriculture, même si ce dernier est apolitique).
A quoi peuvent donc bien servir ces Universités de Rentrée, ou Universités d'été, suivant l'appellation que leur donne chaque parti politique?
- Susciter une ferveur parmi des "militants" dont je ne ferai jamais parti. Car je me considère comme adhérent, mais non pas comme "militant" (ce terme moutonnier ayant pour moi une connotation péjorative, synonyme d'un empêchement de penser par lui-même). Avoir le plaisir de voir le "chef" en action. Oui, je peux le témoigner, Bayrou a bien la carrure et le charisme d'un présidentiable. Mais ce n'est pas pour autant que j'irai à la messe tous les dimanche...
- Permettre à des réseaux éphémères (les réseaux politiques) de se rencontrer pour de vrai. Se faire la bise, alors qu'on ne se connaissait que par pseudos interposés, poser les bases d'une supposée nouvelle amitié (j'engage chacun à relire ce qu'est la véritable notion d'amitié), alors que beaucoup de choses nous éloignaient auparavant. Ca n'a jamais été mon truc ce système-là, en grande partie marqué du sceau de l'hypocrisie.
- Enfin, et c'est le but principal, assurer une présence médiatique, et démontrer à la France entière que les rangs sont bien tenus et bien serrés, que le Président est bien là (ce fut le cas pour M. Aubry lors des Universités d'été du PS à la Rochelle), ce sera aussi sans doute le cas pour F. Bayrou lors des UR de la Grande Motte. Dès lors, les simples adhérents ne sont là que pour cautionner une rentrée médiatique dont ils sont complètement éloignés.
Vous l'aurez compris, hors fête de l'Huma, les Universités de rentrée ou d'été des partis politiques, ça n'est pas vraiment mon truc. Tout comme ne l'est pas le réseautage forcené et hypocrite dont beaucoup se sont faits une spécialité. Je juge les gens à leurs valeurs, ou du moins à la perception que je peux en avoir, pas à ce qu'ils peuvent m'apporter. Quelques simples communications téléphoniques peuvent suffire, alors qu'une longue étreinte n'est pas révélatrice. C'est un défaut parait-il, tant pis je l'assume pleinement. En ce sens, je suis et je resterai toujours fier de mon franc-parler, qu'il soit en faveur du MoDem ou contre le MoDem, qu'il soit en faveur de certains intrigants ou contre ceux-ci, même si mon opinion peut parfois déplaire à certains.
Et ce d'autant plus qu'à un niveau purement politique, je ne sollicite rien, et je ne solliciterai jamais rien. J'exerce tout simplement ma liberté d'opinion, droit fondamental dans notre pays.
Je garde un triste souvenir du congrès de Villepinte: se taper 200 km en voiture, puis faire la queue pendant près d'une heure avant de pouvoir réellement y entrer, même en étant arrivé relativement tôt. Tout ça pourquoi? Pour avoir un droit de vote sur les statuts du parti. J'avais payé pour un repas le midi? Lorsque j'ai voulu me servir, il n'y en avait plus. Alors en tout et pour tout, j'ai dû me contenter d'un paquet de chips que je n'ai même pas pu troquer contre mon ticket repas. Rhédibitoire pour moi...
Ces grandes célébrations me sont clairement indigestes (hors fête de l'Humanité, ou mieux encore le Salon de l'Agriculture, même si ce dernier est apolitique).
A quoi peuvent donc bien servir ces Universités de Rentrée, ou Universités d'été, suivant l'appellation que leur donne chaque parti politique?
- Susciter une ferveur parmi des "militants" dont je ne ferai jamais parti. Car je me considère comme adhérent, mais non pas comme "militant" (ce terme moutonnier ayant pour moi une connotation péjorative, synonyme d'un empêchement de penser par lui-même). Avoir le plaisir de voir le "chef" en action. Oui, je peux le témoigner, Bayrou a bien la carrure et le charisme d'un présidentiable. Mais ce n'est pas pour autant que j'irai à la messe tous les dimanche...
- Permettre à des réseaux éphémères (les réseaux politiques) de se rencontrer pour de vrai. Se faire la bise, alors qu'on ne se connaissait que par pseudos interposés, poser les bases d'une supposée nouvelle amitié (j'engage chacun à relire ce qu'est la véritable notion d'amitié), alors que beaucoup de choses nous éloignaient auparavant. Ca n'a jamais été mon truc ce système-là, en grande partie marqué du sceau de l'hypocrisie.
- Enfin, et c'est le but principal, assurer une présence médiatique, et démontrer à la France entière que les rangs sont bien tenus et bien serrés, que le Président est bien là (ce fut le cas pour M. Aubry lors des Universités d'été du PS à la Rochelle), ce sera aussi sans doute le cas pour F. Bayrou lors des UR de la Grande Motte. Dès lors, les simples adhérents ne sont là que pour cautionner une rentrée médiatique dont ils sont complètement éloignés.
Vous l'aurez compris, hors fête de l'Huma, les Universités de rentrée ou d'été des partis politiques, ça n'est pas vraiment mon truc. Tout comme ne l'est pas le réseautage forcené et hypocrite dont beaucoup se sont faits une spécialité. Je juge les gens à leurs valeurs, ou du moins à la perception que je peux en avoir, pas à ce qu'ils peuvent m'apporter. Quelques simples communications téléphoniques peuvent suffire, alors qu'une longue étreinte n'est pas révélatrice. C'est un défaut parait-il, tant pis je l'assume pleinement. En ce sens, je suis et je resterai toujours fier de mon franc-parler, qu'il soit en faveur du MoDem ou contre le MoDem, qu'il soit en faveur de certains intrigants ou contre ceux-ci, même si mon opinion peut parfois déplaire à certains.
Et ce d'autant plus qu'à un niveau purement politique, je ne sollicite rien, et je ne solliciterai jamais rien. J'exerce tout simplement ma liberté d'opinion, droit fondamental dans notre pays.